Linceul de Turin

15.07.2000

XI)

Le LINCEUL de TURIN n'est pas un MYTHE

C'est une preuve scientifique

Le linceul est un défi à la science des hommes dont les lois qu'ils édictent depuis longtemps en confirment l'authenticité, plaise ou non aux scientistes et aux sceptiques ! "Le saint suaire est provocation à l'intelligence. L'Eglise confie aux scientifiques la tâche de continuer à enquêter ... l'exégète et le théologien doivent se tenir informés des résultats auxquels conduisent les sciences de la nature ... Ce n'est pas une icône, mais une relique, miroir de l'Evangile" (J.Paul II).

Depuis le début du siècle, des chercheurs du monde entier et de toutes les disciplines étudient scientifiquement le mystère du linceul. De très nombreux résultats, jusqu'à aujourd'hui, furent publiés dans des centaines d'articles et de nombreux livres furent écrits ; mais la médiatisation est souvent partielle ou non accessible, sauf aux spécialistes ; d'autres résultats de la plus haute importance étant très récents ne sont pas encore publiés auprès du grand public.

C'est pourquoi la présente synthèse qui s'appuie sur des références scientifiques incontournables et référencées, paraît indispensable, surtout suite aux polémiques engendrées, car les résultats sont trop gênants pour beaucoup, à tel point que certains de ceux-ci ont été ou sont entièrement occultés; d'autres firent l'effet d'une bombe en 1988 suite aux analyses de datation au Carbone 14 qui datait le linceul entre 1260 et 1390, mais qui furent aussitôt reprises par d'autres scientifiques, sans que l'opinion en fut suffisamment informée par les médias.

La datation au Carbone 14 fut décidée en 1986, à l'initiative du Cardinal BALLESTRO, Archevêque de TURIN, qui croyait que le suaire était un faux du Moyen-Age. Le déroulement chaotique et les nombreuses anomalies constatées ont jeté le plus grand doute sur le sérieux de la datation. Quinze anomalies ont été constatées lors du déroulement des tests, issues des trois laboratoires concernés, OXFORD, TUCSON ou ZURICH ; une faute ou fraude ? majeure a été commise dès le départ, car malgré les mises en garde, on a daté un leurre; le tissu a été pris sur le bourrelet extérieur constitué d'un ajout (rapiéçage) suite à l'incendie dûment connu de 1532 (1). Mais des scientifiques de tous les pays du monde créèrent le CIELT (Centre International d'Etudes sur le Linceul de Turin). D'autres tests furent effectués en surveillant et analysant les procédures. Le laboratoire de l'Académie des Sciences Russes de PROVINO confirma que les tests antérieurs auraient dû aboutir comme date, le début du premier siècle (2). Le poids moyen du tissu du linceul se situe entre 20 et 23 mg au cm² ; le poids moyen des tissus prélevés pour l'analyse initiale étant de plus de 42 mg au cm², le tissu ayant été découpé sur les bords du suaire, comme visible actuellement, ce qui donnait évidemment une date moyenâgeuse (3). Le professeur JACKSON ... en raison de l'incendie, on ne peut pas donner l'âge du linceul par le C.14, si nous l'avions su, les tests n'auraient pas été faits (OXFORD) (4).

Donc la datation du linceul par le Carbone 14 se trouve définitivement écartée (CIELT - Symposium de Rome, 1998). En conséquence, la liste des autres tests scientifiques pluridisciplinaires est l'étude la plus poussée que l'on n'ait jamais faite, depuis que la science existe et avec des savants du monde entier et de toutes opinions (CIELT) (5). La liste des analyses est impressionnante 50.000 heures de travail, d'un niveau scientifique rarement atteint et ce de la part de la seule équipe du STURP (6), et les recherches officielles et scientifiques continuent avec la "Sainte Tunique (d'Argenteuil)" bizarrement elle aussi du groupe sanguin AB comme aussi le "Suaire d'OVIEDO" (linge posé sur la face d'un cadavre).

(1) (4) CESHE France

(2) CIELT

(3) M.G.SILIATO, Scientifique italienne

(5) René LAURENTIN

(6) M.G.SILIATO, Scientifique italienne

XI) - 2

LES DEBUTS et PARCOURS

- A l'origine, les quatre évangélistes racontent quand et comment fut enseveli le Christ après sa mort, en mentionnant l'existence des linges (linceul et suaire). Suivant la coutume de l'époque "trois témoignages font une preuve". Par la suite, les linges récupérés par les disciples furent soigneusement cachés afin de les soustraire aux Romains, aux Juifs, et aux pillages des guerres sanglantes jusqu'après l'An 135.

- 340 St-Cyrille de Jérusalem écrit ... Le linceul témoin de la résurrection.

- 345 Une décision du Pape Sylvestre 1er mentionne nettement l'existence d'un linceul du Christ ; d'ailleurs plusieurs représentations iconographiques de divers endroits se ressemblent étrangement.

- 400 A partir de cette date, des écrits de voyageurs parlent de la grande relique (le linceul) ; à l'époque la ville d'EDESSE était réputée par son image du Christ sur un linge appelé "MANDYLION", ce qui rajeunit la datation moyenâgeuse.

- 500 Ce fut l'invasion des Vandales au Moyen-Orient (ATTILA) jusque vers 498.

- 594 environ EVAGRE indique une image non faite de main d'homme, ressemblant au Christ, sur un linge.

- En 944 Plusieurs types de monnaies du Moyen-Orient furent frappées selon cette image.

- 944 à 1204 Le linceul fut conservé à Constantinople, ou en 1147 Le Roi de France Louis VII va s'incliner devant le linceul.

- 1205 Athènes, 1349 Besançon, 1453 Chambéry et 1578 à Turin jusqu'à ce jour, pendant des siècles de vénération.

- L'analyse des fibres (pollens) faite sur le linceul récemment, confirmant le parcours et l'existence de 59 espèces différentes utilisées au Moyen-Orient, en Europe Centrale, Savoie et Piémont ; le plus marquant, c'est la présence, en grande quantité, de pollens d'une herbacée épineuse (la couronne d'épines de l'Evangile) très répandue dans la région de Jérusalem (7).

LE TISSU

- Le tissage du linceul couramment pratiqué au Proche-Orient antique, est appelé 3 pour 1, technique de filage trois fois sous la trame et une fois au-dessus (8) ; il y a des traces de coton mais pas de laine, interdite car animale, par la religion juive de l'époque ; ce qui prouve que le tissu est ancien, fait au Moyen-Orient ; ce genre de tissu n'existait pas ailleurs, le coton est d'une espèce qui n'était pas utilisée en Europe au Moyen-Age. On a identifié l'empreinte de monnaie à l'effigie de César à l'emplacement des yeux (coutume de l'époque).

- Le traitement de l'image par informatique fit apparaître avec stupéfaction des lettres, des mots invisibles à l'oeil nu, aux alentours du visage ; en Latin de l'époque, on lit : NAZAREEN ... IC (abréviation de Jésus-Christ sans doute) et enfin ... JESUS (9).

(7) MAX FREI SULZER, Expert autrichien

AVINOAM DANIN et URI BARUCH, Chercheurs de l'Université de Jérusalem

(8) Mario MORONI, Spécialiste (M.G. SELATIO)

(9) Pietro UGOLOTTI, Aldo MARASTONI, Anne COURAGE du CNRS

XI) - 3

- On distingue sur le linge des traces de pliage, d'auréoles ; de sang et de brûlures (incendie de 1532 au Palais de Chambéry), aussi de nombreuses traces de rapiéçages à l'intérieur mais surtout sur les bords, datant du Moyen-Age, certifiées par écrits de l'époque.

L'IMAGE

- En 1898, un amateur a pris, avec l'accord du roi, une photo du Linceul ; en tirant lui-même le négatif de la plaque un visage apparut soudainement comme si c'était le positif, alors que celui-ci au tirage de la pellicule, est extrêmement flou. L'image résultante est une empreinte, faite de rien; ses abords ne sont pas délimités, elle est tridimensionnelle, c'est-à-dire l'avant et la face du corps, l'arrière, le dos sur l'autre partie du linceul et le relief par mesure au microdensiomètre, ce qui exclut toute impression photographique, et toutes peintures.

- Elle n'est pas faite de main d'homme (NASA), la particularité qui laisse tous les chercheurs perplexes, c'est que l'image est parfaitement plane, comme provenant d'une projection optique, ce qui est incompréhensible, ou comme si le tissu lui-même était le négatif d'une photo (10).

- L'empreinte du Linceul est apparemment unique, car de nombreux linceuls de l'époque, ou plus anciens, furent découverts, et aucun ne possède une empreinte même légère, ce n'est donc pas la sueur qui produit le phénomène (11).

- Cette image peut être obtenue physiquement par une brève émission infrarouge intense ... "ou un rayonnement de protons d'environ 1 million de volts" (12). Essais effectués sur un linge similaire de l'époque avec le concours du C.E.A.

- Lors de l'atroce bombardement nucléaire du Japon, des pauvres gens qui se trouvèrent à une certaine distance du lieu de l'explosion et proches d'un obstacle, eurent leur silhouette nettement imprimée sur une paroi proche (Document TV).

LE CORPS

- L'image du linceul était celle d'un homme grand pour l'époque, de 1m80 environ, mince et de type palestinien, de groupe sanguin AB comme celui trouvé sur le suaire d'OVIEDO (linge recouvrant la face) et non contesté quant à sa datation et son origine. Ce corps sanguinolent a souffert d'effroyables supplices, dont le détail des blessures correspond exactement à celles décrites dans les Evangiles au sujet du Christ : flagellation, crucifixion, coup de lance au coeur, à partir du côté droit, en biais, sans doute pour abréger les souffrances, car d'habitude on cassait les jambes pour finir. Mais supplément d'information, les deux pieds ont été cloués ensemble avec un seul clou; ce sont les poignets qui ont été cloués, ce qui provoque le repli du pouce, quatre doigts apparents sur le linceul (détail récent que n'aurait pu connaître un faussaire) (13). Une miniature du XIe siècle est la seule à représenter 4 doigts, c'est-à-dire deux siècles avant la datation C.14 et on ne savait pas pourquoi à l'époque.

- Le corps du supplicié a été enseveli moins de deux heures trente après la mort car le sang aurait amplement séché. On n'en trouverait pas d'empreinte sur le tissu, le corps n'a pas été lavé non plus pour les mêmes remarques, et il y avait des traces de sueur ; enterré comme à la hâte.

(10) Bill MOTHERN du SONDIA Labolatory, J.P. JAKON et J.JUMPER

(11) Dr.HELLER, Spécialiste

(12) Eric de BAZELAIRE, et J.B. RINAUDO

(13) Dr.Pierre BARBET et Dr.PIAMERA Médecin légiste

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LA DISPARITION DU SUPPLICIÉ

- Selon MATHIEU (Mat.28), les témoins allèrent voir le sépulcre ... Alors il y eut un grand tremblement de terre ... la roche du calvaire fut fissurée ... (visible encore actuellement à la Basilique du Saint-Sépulcre) ... les gardes du sépulcre tremblèrent de peur ... le corps n'y était plus... la pierre était roulée à côté. L'Apôtre PIERRE et l'autre disciple virent des bandes qui étaient à terre et le linge que l'on avait mis sur la tête de JESUS (Suaire d'OVIEDO) était plié à part.

- D'après les médecins légistes, le corps serait resté pendant 36 ou 40 heures maximum dans le linceul, les nombreuses plaies, ayant forcément séchées, auraient dû laisser sur le tissu d'importants arrachements organiques, repérables aujourd'hui, comme pour le sang séché, or il n'en est rien. *De nombreux essais en laboratoire avec cadavres sanguinolents dans les morgues (accidents) ont montré qu'il était impossible manuellement, donc incompréhensible, qu'il n'y ait pas de trace organique, comme si le corps s'était dissous à travers le tissu*; par ailleurs, comment le corps s'est-il séparé du linceul sans brouiller l'image ; c'est donc le miracle de la Résurrection !

- Donc c'est un miracle ; et qui empêcherait que cela se produise suivant les lois physiques en vigueur, comme la formation de l'image (voir 12 dans le texte), ou bien comme pour d'autres miracles, tels que Moïse et le passage de la Mer Rouge, ou à Sodome et Gomorrhe qui périrent dans le souffre et le feu, ou bien le Déluge, explicables physiquement sauf au "moment" (date ou heure) qui ne pouvaient être prévues à l'avance ...

- Scientifiquement parlant, le résultat décrit peut s'expliquer par le phénomène quantique de la téléportation, actuellement impossible sur un objet ; mais on vient de réussir à téléporter un photon et aussi un rayon de lumière (14). Il s'agit bien sûr de particules, mais bientôt d'atomes et donc un jour d'objets. Une dilution par séparation des atomes permettant à ceux-ci d'être déplacés, puis reconstitués ailleurs, ne laisserait aucune trace organique du corps sur le linceul; car les atomes suivant les dernières découvertes de la mécanique quantique ne peuvent se constituer en matière sans logique d'assemblage ; lorsque l'on descend toujours plus loin, en dessous de la particule on observe des fluctuations de phénomènes immatériels et évanescents, aux limites du visible, une sorte de programmation et différenciée pour chaque matière (16). En annulant ce phénomène, chaque atome deviendrait libre et donc télétransportable, même à travers d'autres matières (le linge du Linceul par exemple) ? Car c'est une dématérialisation de la matière que nous permettra la physique quantique et la théorie de la relativité (17); Quand ? Seul DIEU, il y a 2000 ans, pouvait accomplir ce miracle.

CONCLUSION

Toutes les analyses scientifiques confirment formellement que le linceul de TURIN est bien celui du CHRIST ... l'identification de JESUS est aussi certaine que celle d'un individu avec ses empreintes digitales (15)

- Mais la grande révélation depuis 2000 ans, c'est justement la science qui la prouve et qui cautionne de façon incontournable les Evangiles (MAT-28, MARC-16, LUC-24, JEAN 20-21) - IL EST VIVANT.

(14) Anton ZELLINGER du Laboratoire d'INNSBRUCK

(15) Abbé LAURENTIN Spécialiste du Linceul

(16) BOGDANOV, ERNST MACH

(17) Vahé ZARTARIAN Scientifique de la mécanique quantique